Young Europe IV Writers Lab & Festival

Ecrire et mettre en scène de nouveaux répertoires dans 9 théâtres européens par et pour des jeunes issus de milieux non-dominants

Democracy Unlimited - 'What Country, Friends, Is This?'

Challenger des jeunes de 16 à 18 ans, dans l'écriture d'une pièce de théâtre sur les questions de représentation, de participation et d'aliénation dans notre démocratie.

Une médiation inclusive

«HAMO» – un lieu entièrement dédié à l'éducation culturelle.

Le plus grand centre d’art contemporain en Europe annonce la création d’un nouvel espace de plus de 600 m2: « Ce nouvel équipement culturel pleinement dévolu à la médiation, à l’éducation artistique et culturelle et au mieux-être par l’art va nous permettre de toujours mieux accueillir l’ensemble de nos visiteurs et d’initier de nouvelles collaborations au service des publics prioritaires », indique Tanguy Pelletier, directeur des publics. HAMO, dont l’ouverture est prévue fin 2022 - début 2023, grâce à son partenaire fondateur Jonathan KS Choi Foundation, accueille des espaces modulables à souhait : un véritable village aux abords des expositions qui incarnera le rôle citoyen, inclusif et écologique du centre d’art. Pour la programmation de ce lieu innovant le Palais de Tokyo inaugure « Palais Durable », un programme de mécénat au sein duquel les entreprises partenaires du Cercle Art & Société apportent leur contribution en numéraire pour l’ensemble du programme et ont aussi l’opportunité d’apporter un engagement spécifique en faveur d’une typologie de publics selon leurs valeurs, leurs compétences et leurs réseaux.

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Contact : Tanguy Pelletier, directeur des publics - tanguypelletier@palaisdetokyo.com

Budget : 80 000€

Partenariat : Jonathan KS Choi Foundation, Cercle « Art & Société »

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Devenir visible

«D’ici et de là-bas» propose un cadre de réflexion et de création autour des œuvres du musée à la population migrante, et diffuse sa voix dans l’espace public.

L’Espagne, et Málaga en particulier, accueillent tous les ans un grand nombre de migrants. Le musée Picasso souhaite prendre part à sa responsabilité sociale envers ces populations, souvent jeunes et vulnérables, en leur offrant un espace de réflexion et de création, via un contact privilégié avec l’art. En collaboration avec des associations spécialisées dans l’accueil des migrants, un travail est mené par groupes de 15 personnes, dans le cadre de séances périodiques, in situ ou en distanciel. Un dialogue est instauré face aux œuvres d’art, ensuite traduit dans un processus de pratique créative mettant en jeu différentes techniques, gravure, vidéo, céramique… Le projet implique un engagement fort des participants. Il propose plusieurs étapes dans la confrontation avec les œuvres d’art : contemplation, questionnement personnel puis participation à un échange et à un débat d’idées. Les bénéfices sont pluriels, qu’il s’agisse de renforcer les interactions sociales ou le sentiment d’appartenance à une communauté. Il est aussi question de susciter des émotions, d’enrichir son capital culturel et de renforcer l’estime de soi… Enfin, les créations artistiques produites dans le cadre des ateliers sont exposées dans l’espace public. Ce projet social, comme tous ceux réalisés par le musée, découle des expositions organisées par le musée Picasso Málaga. La cohorte des invisibilisés ne pourra, dès lors, plus jamais être regardée comme auparavant.

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Contact : María José Valverde, Head of the Educational and Cultural Activities Department of the Picasso Museum in Málaga - mvalverde@mpicassom.org

Budget : 80 564€

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L’Art-jouvence

«(B)old Project» apporte une réponse au mal-être, à l’isolement et à la solitude des personnes âgées, notamment celles atteintes de démence, par l’expérience artistique partagée.

« Je peux vraiment dire que cela a changé ma vie– venir aux séances, vous rencontrer tous et faire partie de tout cela. J'étais en train de pourrir, assis chez moi, seul, à ne rien faire, mais cela m'a ramené à la vie. » Ce témoignage d’un participant à l’édition 2019 a le mérite d’être clair : le programme (B)old relève de la thérapie. Né d’un festival éponyme créé en 2018 qui mettait en avant les talents des plus de 65 ans, il entend panser les plaies du mal-être lié au vieillissement (isolement social et solitude, souvent corrélés à une certaine pauvreté économique), notamment auprès de personnes âgées atteintes de démence et donc de troubles cognitifs. Car l’enjeu n’est pas mince : selon les statistiques de l’Alzheimer Society(2014), plus d’1,1 million de personnes vivront avec cette maladie au Royaume-Uni d'ici 2025. Un fin travail est mené avec des associations partenaires pour atteindre le public le plus vulnérable, auquel le Southbank Center offre ensuite un cadre rassurant et propice aux échanges. Pendant 9 semaines, les participants sont accueillis dans des ateliers créatifs gratuits (danse, écriture, chant choral, comédie ou réalisation de films) aboutissant à la mise en œuvre d’un projet concret : exposition, recueil de poésie, film... Leur talent est valorisé, les habitudes de sociabilité recréées, la confiance est retrouvée, y compris pour participer ensuite à d’autres événements culturels.

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Contact : Leke Celaj,Trusts & Foundations Officer - leke.celaj@southbankcentre.co.uk

Budget : 77381€

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Quand l’art coule de source pour les enfants

Un ensemble de dispositifs ludiques, spécialement conçus pour la petite enfance, à expérimenter en famille au sein du musée.

Avec «SAVIA», les enfants peuvent partir à la(re)conquête du musée en toute liberté! Inspirés par la pédagogie de Rudolf Steiner autour des 12 sens, les ateliers proposés par le Centro Reina Sofía autorisent à sortir du cadre pour s’amuser sans barrières au sein des espaces du musée, «entre liberté et contrôle». «SAVIA est ancré dans le jeu, c'est-à-dire dans la manière primordiale qu'ont les enfants d'être, de rester et de communiquer avec le monde», expliquent Carolina Bustamante Gutiérrez et Camena Camacho Cordovez de La Parcería infancia y familia, l'association avec laquelle le musée a travaillé sur le projet. Jeux éphémères et expériences ludiques sont ainsi spécialement conçus pour les enfants de 0 à 7 ans. Le principe ? Proposer un langage non adulte qui irrigue la visite du musée comme un fluide (d’où le nom de sève –savia en espagnol) dans le cadre d’un apprentissage collectif en famille. La méthodologie repose aussi sur la volonté d’analyser les déplacements des enfants : vers quel endroit se rendent-ils spontanément, où laissent-ils s’exprimer leur créativité ? Le musée a été cartographié pour identifier les espaces les plus propices à leur expression. Un outil qui pourra également être utile à d’autres institutions.

Contact : Francisco Mateo Martinez Cabeza De Vaca, Head of Community Projects in the Education Department - francisco.martinez@museoreinasofia.es

Budget : 76 450€

Partenariat : The European Union's Recovery, Transformation and Resilience Plan Associación La Parcería Infancia y Familia

La BD comme support éducatif

«L’intégration sociale à travers la bande dessinée» entend favoriser la réinsertion des mineurs relevant de la Protection judiciaire de la jeunesse grâce à un dispositif d’initiation artistique et culturelle autour de la bande dessinée. Entre janvier et juin, de 400 à 800 jeunes y participent.

Le projet est ambitieux et audacieux ! La bande dessinée est plébiscitée par le jeune public et ne fait pas exception dans les milieux pénitentiaires et les centres de réinsertion. Dans le cadre de la manifestation « Bulles en fureur », visant à inciter à la lecture les jeunes accueillis dans des centres de réinsertion ou des établissements pénitentiaires, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image a imaginé un dispositif pédagogique pour accompagner les éducateurs. Produites en2020 à 100 exemplaires, ces mallettes sont constituées de ressources pour mettre en place des ateliers de lecture et des activités autour de la bande dessinée. En 2021,16 prisons ont accueilli ce dispositif. Les attentes de la part de la protection judiciaire deviennent désormais pressantes pour étendre ce dispositif – qui a fait ses preuves comme levier pour l’apprentissage de la lecture et la prévention de l’illettrisme, la resocialisation etc. –, à tout le territoire national mais aussi à un public adulte. La Cité aimerait également aller au-delà et imaginer des résidences d’artistes, des expositions itinérantes, au sein même des centres pénitentiaires ou des milieux carcéraux et, à terme, doubler sa diffusion pour toucher l’ensemble des 140 000 mineurs suivis et les5 000 agents.

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Contact : Jean-Philippe Martin, Conseiller scientifique - jpmartin@citebd.org

Budget : 110 000€

Partenariat : Ministère de la Justice / Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse

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La photographie pour tous !

«Soho Photography Quarter» est une exposition monumentale et en plein air de photographies accompagnée d’événements destinés à sensibiliser un public très large au medium.

Voilà un projet imaginé dans un contexte post-Covid pour replacer l’art au cœur de la cité, dans des espaces publics ouverts à tous, sans risque de contamination. À partir de l'été 2022, The Photographers' Gallery de Londres, institution spécialisée dans la photographie installée depuis 2012 dans le quartier d’Oxford Street, près de Soho, proposera au rythme de deux commandes par an une vaste installation en plein air d’œuvres photographiques monumentales, dont la première édition est confiée à l’artiste pluridisciplinaire australien Christian Thompson. Ce dernier s’est rendu célèbre pour son travail autour des notions d'identité et d'hybridité culturelle. En initiant le Soho Photography Quarter, l’institution entend séduire autour du medium photographique, au-delà de ses murs, les amateurs mais aussi les passants, touristes ou habitants du quartier. Son implantation près de l’artère très commerçante d’Oxford Street permet d’imaginer attirer au total près de 300 000 personnes vers un lieu où elles ne se seraient pas rendues spontanément. Les travaux de piétonisation menés par la municipalité redonnent un nouvel attrait au quartier, dans lequel la culture peut s’imposer comme un élément d’attractivité. Cette commande sera accompagnée d'un large programme public d'événements, d'ateliers et de projets numériques immersifs ou de projections sur les bâtiments du quartier.

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Contact : Brett Rogers OBE, Director, The Photographers’ Gallery - brett.rogers@tpg.org.uk

Budget : 134650€

Partenariat : Westminster City Council

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La réinsertion par le savoir

«Reviens avec une nouvelle histoire» : conférences et ateliers historiques sont proposés à des détenus du Centre pénitentiaire d’Alicante, dans l’objectif de les sensibiliser à l’histoire mais aussi de leur redonner confiance pour leur réinsertion future.

«Ce que j'ai le plus aimé, ce sont les enseignements des professeurs et ce que j'ai le moins aimé, c'est le peu de temps. » En prison, le temps est souvent très long. Mais dans le cadre de l’atelier organisé au Centre pénitentiaire d’Alicante par la Fondation MARQ, qui gère le musée archéologique de la province, les détenus ont, pour une fois, trouvé le temps trop court… Car le goût d’apprendre s’est avéré plus fort que le reste pour les participants aux conférences du mercredi et aux ateliers historiques organisés, deux fois par mois (90 minutes au total) à l’intérieur du centre pénitentiaire, sur des thèmes très précis tels que « Symbolisme, religion et art dans la préhistoire » ; « Le Moyen Âge, huit siècles de coexistence » ou encore « L’époque féodale »…À la suite d’une première expérience en 2019,une seconde édition a été lancée en 2021-22introduisant quelques nouveautés, comme« la conférence du mois », organisée un après-midi par mois, au cours de laquelle différents professionnels (journaliste, médecin, spécialiste du patrimoine, archéologue ou acteur) s’attachent à faire réfléchir les détenus à l’utilisation de « leur temps passé en prison de manière constructive ». Un autre projet serait de pouvoir organiser une visite au sein du musée, pour les élèves dont la situation pénale et pénitentiaire permet d’envisager une sortie ponctuelle. Si un travail doit être mené pour parvenir à une plus grande interaction avec les détenus, le premier bilan démontre un réel gain d’estime de soi chez les étudiants. Soit un atout majeur pour tout projet de réinsertion.

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Contact : Josep Albert Cortes I Garrido,Director of the Fundación CV MARQ

ja.cortes@diputacionalicante.es

gerenciamarq@diputacionalicante.es

Budget : 79 618€

Partenariat :

Fundación Comunitat Valenciana MARQ Museo Arqueológico Provincial de Alicante (España)

Centro Penitenciario de Fontcalent(Alicante)

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