
Italie
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Rossella Biscotti, Italie
script in sentence
Biographie
Rossella Biscotti est née en 1978 à Molfetta en Italie. Elle vit et travaille entre Bruxelles et Rotterdam. Sa pratique recoupe la sculpture, la performance, les œuvres sonores et la réalisation de films, et explore les moments sociaux et politiques de l'époque récente à travers la subjectivité et les expériences d'individus souvent en opposition à des systèmes institutionnalisés violents. Les œuvres d'art de Rossella Biscotti encapsulent des stratifications méticuleuses de matériaux et de significations.
Le travail de Rossella Biscotti a été exposé dans des institutions internationales, telles que Castello di Rivoli Museo d'Arte Contemporanea, Italie (2024), Dhaka Art Summit, Bangladesh (2020), Kunstinstituut Melly, Pays-Bas (2019), 55e Biennale de Venise, Italie (2013), Secession, Autriche (2013), dOCUMENTA 13, Allemagne (2012) et Manifesta 9, Belgique (2012).
Projet de résidence
Le projet “script in sentence” explore les dynamiques de l'espace public à Paris à travers une série d'interventions performatives. Il s'agit d'un exercice d'observation, d'imagination et d'engagement qui étudie la tension entre le mouvement et la restriction, les gestes et les structures de pouvoir social de la ville, le genre et la race. Les performances impliqueront des actions subtiles, souvent inopinées, introduisant de petits objets portables qui servent à la fois d'accessoires et d'extensions du corps, et pourraient jouer avec les notions de soutien, de don et de restriction ; des textes fragmentés, et des mouvements chorégraphiés. Les performances seront fugaces, minimales et ancrées dans le quotidien - offrant des réflexions à la fois poétiques et politiques sur la façon dont les corps naviguent dans des espaces chevauchant l'histoire et la routine.

États-Unis
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Alice Bucknell, États-Unis
EARTH ENGINE
Biographie
Alice Bucknell est né.e à Londres. Iel vit et travaille à Los Angeles.
Son travail récent se concentre sur la création d'univers cinématographiques dans des jeux-vidéos, explorant les dimensions affectives des jeux vidéo en tant qu'interfaces permettant de comprendre des systèmes, des relations et des formes de connaissance complexes.
L’œuvre d’Alice Bucknell a été exposée au Medialab Matadero et LEV Madrid, Espagne (2024), au Pacific Standard Time (PST) (2024), Arcade Seoul, Corée du Sud (2023), au Singapore Art Museum, Singapour (2023) ou encore au Museum of Contemporary Art in Fort Worth, États-Unis (2023).
Projet de résidence
“EARTH ENGINE” est un jeu vidéo qui traite des futurs climatiques et du paradoxe des technologies prédictives qui ferment la porte à d'autres futurs possibles. Dans ce jeu, on joue dans le rôle de la planète, ce qui renverse la hiérarchie typique entre les personnages et l'environnement, entre le sujet et le paysage.
À mi-chemin entre un tamagotchi écologique et un outil de divination, “EARTH ENGINE” rejette le fantasme modulaire d'un monde entièrement quantifiable. En fusionnant des données climatiques locales basées sur l'adresse IP du joueur avec des prévisions climatiques à long terme et une randomisation par GPS, un nouvel univers est généré à chaque fois qu’un joueur joue. Le projet prend en compte le temps, le chagrin et les dimensions affectives de la crise climatique qui échappent à la grille infinie d'un double numérique de la Terre.
“EARTH ENGINE” bénéficie du soutien de 2025 Creative Capital Grant aux États-Unis et de son commissaire, la MUNCH Trienniale 2025 à Oslo.

Kosovo
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Jakup Ferri, Kosovo
Tintirinti
Biographie
Jakup Ferri est né en 1981 à Prishtina, Kosovo. Il vit et travaille en Amsterdam et Prishtina.
Son travail évoque souvent des éléments de livres pour enfants, d'art populaire et d'art brut, mais sa véritable inspiration vient des micro-organismes tels qu'ils sont vus au microscope. Les peintures figuratives et les broderies qu'il crée sont basées sur des dessins surréalistes qui dépeignent la vie quotidienne dans un monde peuplé d'animaux, d'acrobates, de formes géométriques et d'architectures utopiques. Ces images poétiques invitent à des dialogues silencieux et suggérent de nouveaux modes de communication entre les espèces.
Jakup Ferri a représenté le Kosovo à la Biennale de Venise en 2022. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment à la Biennale Harewood de Leeds, Royaume-Uni (2024), au Musée Ludwig de Budapest, Hongrie (2024), au Kunstmuseum de Lucerne, Suisse (2023), à la Biennale Manifesta 14 de Prishtina, Kosovo (2022).
Projet de résidence
Pour son projet “Tintirinti”, Jakup Ferri poursuit ses recherches sur les différentes techniques textiles, notamment la tapisserie, les tapis faits à la main et diverses formes de broderie manuelle. Ces méthodes ont considérablement influencé sa pratique créative. Il apprécie profondément l'authenticité, le savoir-faire et le caractère imparfait des textiles faits à la main. Au cours de la dernière décennie, ses recherches ont porté sur l'histoire du textile dans des régions telles que le Burkina Faso, le Ghana, le Sénégal, Haïti, le Suriname, la Turquie et les Balkans. Cette exploration a enrichi sa compréhension de l'importance culturelle et historique de l'art textile et a nourri sa propre vision créative.

Philippines
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Liryc Dela Cruz, Philippines
We Shall Takeover The World
Biographie
Liryc Dela Cruz est né aux Philippines. Il vit et travaille à Rome. Profondément ancré dans les méthodologies décoloniales, son travail examine l'histoire postcoloniale des Philippines, la diaspora philippine et la vie des travailleurs sociaux, domestiques et du nettoyage. Mêlant les récits personnels et collectifs, Liryc Dela Cruz interroge l'identité, l'appartenance et le travail, encourageant le dialogue et imaginant des avenirs façonnés par des histoires partagées et le désapprentissage des héritages coloniaux. Ses œuvres ont été montrées dans de nombreuses institutions, notamment au Festival de Santarcangelo, en Italie (2024), au Mattatoio di Roma, en Italie (2023), au Teatro di Roma, en Italie (2021), au Festival international du film documentaire de Jihlava, en République tchèque (2018, 2020, 2021) et au Festival du film de Locarno, en Suisse (2015).
Projet de résidence
Dans le but de comprendre les liens entre le travail, l'identité et les héritages coloniaux, Liryc Dela Cruz poursuivra à Paris ses recherches sur les soins, l'hospitalité et les expériences des travailleurs philippins. À travers des rencontres centrées sur la narration, la réflexion et les pratiques décoloniales, Liryc Dela Cruz animera des espaces où les participants pourront partager leurs expériences vécues, s'engager dans l'histoire philippine et réfléchir au rôle du travail dans la formation identitaire. Ces rencontres aboutiront à un travail de collaboration qui mêlera des récits personnels de déplacement, de travail et de résistance. En intégrant ces expériences à ses films et installations, Liryc Dela Cruz approfondira l'étude des processus coloniaux persistants intégrés dans le travail de soin, en utilisant la résidence comme un espace pour amplifier les voix marginalisées par le biais de l'expression artistique collective.

Liban
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Rana Hamadeh, Liban
Le projet Destiny : Standard_Deviation IV
Biographie
Rana Hamadeh est née en 1983 au Liban. Elle vit et travaille à Rotterdam.
Depuis 2016, elle a développé une « pratique opératique », explorant la pensée collective et les modèles d'extension machinique, en se concentrant sur les épistémologies et les technologies de la justice à travers des formats tels que les œuvres théâtrales en tant qu'installations médiatiques, la musique à partir de données statistiques et l'opéra machinique. Elle examine l'« aliénation » en tant que paria juridique et outil discursif, en abordant le droit, le théâtre et les topographies alternatives d'un ordre mondial réimaginé. Elle étudie les témoignages au-delà des paradigmes juridiques, opposant les déclarations rationnelles des tribunaux à l'indicible, créant ainsi des « archives de l'effacement ».
Le travail de Rana Hamadeh a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment Performa Biennial, États-Unis (2023), Edith-Russ Haus, Allemagne (2022), The Secession, Autriche (2021), Kunsthalle Winterthur, Suisse (2019), Rotterdamse Schouwburg, Pays-Bas (2017).
Projet de résidence
Le projet Destiny (2020-X) est un projet de recherche à long terme, s'attachant particulièrement aux économies, aux technologies et aux destins/destinations du désir (machinique), tels qu'ils se manifestent dans des domaines tels que l'analyse prédictive et prescriptive et les domaines naissants de la justice des données et de la justice algorithmique.
En France, Rana Hamadeh prévoit de développer une nouvelle tragédie opératique inspirée par deux scandales liés à la protection sociale : l'« affaire Toeslagen » aux Pays-Bas - où les biais algorithmiques des autorités fiscales ont dévasté des familles de migrants par de fausses accusations de fraude - et un cas similaire en France où des algorithmes discriminatoires de la CNAF ont eu un impact sur des familles de migrants à faibles revenus.

Mexique
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Rodrigo Hernández, Mexique
Conchita
Biographie
Rodrigo Hernández est né en 1983 à Mexico. Il vit et travaille à Mexico. Sa pratique englobe la sculpture, la peinture, le dessin et les installations, et est ancrée dans une recherche sur le monde des rêves et de la fiction. Le travail de Rodrigo Hernández a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment Wattis Institute, États-Unis (2024), Kestner Gesellschaft, Allemagne (2023), Museo Jumex, Mexique (2022), Swiss Institute, États-Unis (2022), Istanbul Modern, Turquie (2020), Kunsthalle Basel, Suisse (2018).
Projet de résidence
En prenant comme point de départ le roman de l'écrivain parisien Patrick Modiano « Dora Budor », Rodrigo Hernández souhaite approfondir ses recherches sur la mémoire, les rêves et les récits d'autofiction en relation avec la biographie de sa grand-mère Conchita. Les deux récits abordent les thèmes de la fuite, de l'enfance et du vertige de se retrouver au bord de l'inconnu.
À Paris, qui, dans l'œuvre de Modiano, n'est pas seulement un décor récurrent mais aussi un personnage central, il souhaite explorer le trope de l'errance urbaine lié à l'acte de rêver, comme cela a été fait dans la photographie d'Eugène Atget, chez la figure du flâneur de Baudelaire, dans les dérives situationnistes, les « excursions » Dada, le « projet Arcade » de Walter Benjamin, pour n'en nommer que quelques-uns.

Pakistan
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Saba Khan, Pakistan
Keeping Afloat in Grey Liquid
Biographie
Saba Khan est née en 1982 à Lahore, au Pakistan. Elle vit et travaille entre Lahore et Londres. Son travail interdisciplinaire s'étend aux domaines de l'art, de l'écologie, de la performance et de l'histoire coloniale, qui se rencontrent lors d'expéditions, de recherches et de travaux sur le terrain. Elle explore l'histoire et la politique des masses d'eau, le flux, la fluidité - les corps qui bloquent l'eau et les corps qui se déplacent le long de l'eau. Ses travaux s'inspirent du langage des mémoriaux, des monuments et des projets publics, équilibrant grandeur, artifice et satire afin d'explorer les fissures dans les structures. Saba Khan a fondé le Murree Museum Artist Residency et le collectif satirique « Pak Khawateen Painting Club ». Elle a récemment exposé au Swiss Institute, aux États-Unis (2024), aux National Museums of Qatar, à Doha (2024), à la Sharjah Art Foundation, aux Émirats arabes unis (2022) et à la Biennale 02 de Lahore, au Pakistan (2020).
Projet de résidence
L'ingénierie de l'eau était un outil pour l'expansion coloniale, le contrôle et la croissance de l'agriculture dans le sous-continent indien au XIXème siècle. Saba Khan s’intéresse aux parallèles entre le contrôle de l'eau et les nouveaux outils de contrôle du capital liquide, la fluidité de l'argent, par des groupes de surveillance, tels que le Groupe d'action financière (GAFI) basé à Paris. Les nouvelles structures bancaires n'ont pas pris en compte les artistes et les femmes, les poussant encore plus à la périphérie avec des règles plus strictes et misogynes. De grands barrages ont été construits pour maîtriser les eaux turbulentes de l'Asie du Sud, tandis que les politiques du GAFI sont utilisées pour bloquer les flux d'argent sale et le blanchiment d'argent, mais leur mise en œuvre affecte la vie des artistes, des citoyens ordinaires, des travailleurs migrants et des femmes.

Corée du sud
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Muyeong Kim, Corée du sud.
Biographie
Muyeong Kim est né en 1995. Il vit et travaille à Séoul.
Muyeong Kim étudie les affinités de désirs contradictoires à travers la mise en scène, la caméra et les installations murales. Il s'intéresse particulièrement au fonctionnement et à la fabrication d'une scène, ce qui lui a récemment permis d'explorer de manière plus approfondie la victimisation esthétisée, ou d'étudier la passivité volontaire et ses violentes ruptures.
Ses expositions récentes comprennent : Leeum Museum of Art, Corée du Sud (2024), Frieze No.9 Cork Street, Royaume-Uni (2024), Amado Art Space, Corée du Sud (2024), N/A, Corée du Sud (2023), et Shower, Corée du Sud (2023).
Projet de résidence
Poursuivant ses recherches sur le portrait par sténopé et divers lieux théâtraux, Muyeong Kim souhaite étudier le conditionnement de l'observation dans des structures en forme de boîte, grandes ou petites. Les exemples de boîtes que l'artiste a choisis pour sa nouvelle recherche sont, par ordre de taille, les suivants : des photographies avec une technique de colorisation apparue au Japon après l'invention de la photographie en noir et blanc et avant l'invention de la photographie en couleur ; une reconstruction d'une chaise à porteurs apparue dans la région française de Sedan ; et une léproserie construite par les Japonais en Corée pendant l'occupation japonaise.

Macédoine du Nord
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Oliver Musovik, Macédoine du Nord
Urban Voids
Biographie
Oliver Musovik est né en 1971 à Skopje. Il vit et travaille à Skopje, en Macédoine du Nord.
La pratique d'Oliver Musovik explore l'écologie urbaine, la résilience et les intersections entre la nature et l'intervention humaine, souvent par le biais de la photographie et de la narration visuelle. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment au Musée d'art contemporain de Skopje, Macédoine du Nord (2021), au +MSUM Museum of Contemporary Art Metelkova, Slovénie (2018), au Fridericianum Kassel, Allemagne (2003), à Manifesta, Allemagne (2002) et à la Biennale d'Istanbul, Turquie (1999).
Projet de résidence
Le projet étudie les vides urbains de Paris - des espaces négligés et ignorés où la nature et l'environnement bâti s'entrecroisent. Ces zones ambiguës, telles que les lignes de chemin de fer abandonnées, les structures d'utilité publique dissimulées et les villages dépeuplés, remettent en question les récits typiques du développement urbain en mettant en évidence la résilience écologique et la croissance adaptative. S'inspirant des théories du « terrain vague » et du « troisième paysage », le projet souligne l'importance culturelle et écologique de ces espaces non gérés, en les proposant comme lieux de possibles alternatifs. Grâce à une documentation photographique systématique, le travail vise à favoriser une compréhension plus profonde de ces espaces en tant qu'éléments vitaux du tissu urbain.

France
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Jimmy Robert, France
The thin line between care and violence
Biographie
Jimmy Robert est né en 1975 en Guadeloupe. Il vit et travaille à Paris et à Berlin.
La pratique multidisciplinaire de Jimmy Robert englobe la performance, la photographie, le film et le collage, faisant souvent tomber les distinctions entre ces médiums. L'intérêt de Jimmy Robert pour la manière dont le corps peut être personnifié à travers les matériaux et inversement est une force qui intègre son travail de longue date avec la performance dans sa pratique plus large. Il a chorégraphié des performances dans des espaces d'exposition, en relation avec des structures architecturales existantes, ainsi qu'en remettant en scène, en recadrant ou en échantillonnant des performances historiques. Les références fréquentes à l'histoire de l'art, du cinéma et de la littérature sontcaractéristiques de ses récits profondément stratifiés.
Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment lors d'une exposition de mi-carrière au Nottingham Contemporary, Royaume-Uni (2020), qui s'est rendue au Museion, Italie et au CRAC Occitanie, France (2021). Il a récemment exposé en solo au Moderna Museet, en Suède (2023), Centre national de la danse, France (2023), à la Kunsthalle Baden-Baden, Allemagne (2022), à la Künstlerhaus Bremen, Pays-Bas (2022) et au Hunterian Museum and Art Gallery, Écosse (2021).
Projet de résidence
Le rapport à la police a-t-il toujours été le même en France ? Le projet de Jimmy Robert explore ce sujet à la manière dont Nietszche pose l'Histoire, d'un point de vue monumental, archivistique et critique. Dans une première phase de recherche, Jimmy Robert souhaite approfondir le sujet pour le traiter avec justesse, afin de développer une nouvelle performance. Il est curieux de rencontrer des personnes basées à Paris comme Fabien Jobard - politologue qui a beaucoup enquêté sur les violences policières -, le journaliste David Dufresne et Assa Traoré. Mediapart a également beaucoup travaillé sur le sujet et il est impatient de fouiller dans leurs archives.

Indonésie
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Tromarama, Indonésie
The Avatar’s Currency
Biographie
Tromarama est un collectif d'artistes formé en 2006 par Febie Babyrose, Herbert Hans et Ruddy Hatumena. Ils vivent et travaillent à Bandung et Jakarta, en Indonésie. Combinant la vidéo, l'installation et la programmation informatique, leur travail commun s’intéresse à l'influence des médias numériques sur la perception qu'a la société de son environnement. Leurs projets s’articulent autour de l'élargissement du champ des possibilités par lequel les individus génèrent continuellement de nouvelles formes de valeur à travers la collecte, l'interprétation et l'utilisation de données lorsqu'ils naviguent dans le cyberespace. Leur travail a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment la Fondation Julia Stoschek, Allemagne (2024), Videobrasil, Brésil (2023), M+, Hong Kong (2023), Kunsthal Charlottenborg Biennale, Danemark (2023), Kunstinstituut Melly, Pays-Bas (2023).
Projet de résidence
“The Avatar's Currency” explore les intersections de l'identité, du commerce et de la représentation numérique. Le projet établit des parallèles entre les opulents bals masqués des XVIIe et XVIIIe siècles en France et la nature performative des personas numériques modernes au sein des économies de marché. Le projet vise à examiner le rôle de l'anonymat à travers l'histoire, en particulier dans les mascarades et les environnements numériques d'aujourd'hui, en permettant aux individus d'endosser différents personnages qui s'alignent sur les idéaux dominants orientés vers le marché, les défient ou en tirent profit. Le projet vise à produire une vidéo présentant une animation en trois dimensions, qui sera développée à l'aide de mouvements de danse filmés. Le projet cherche à explorer une source énergétique alternative, où les mouvements physiques sont remplacés par des points de données, servant de base fondamentale à la création de films d'animation.