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Baff Akoto

Ghana / Royaume-Uni

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© Adama Jalloh

Baff Akoto, Royaume-Uni

Racines Sculpturales

Biographie

Baff Akoto est né à Londres et a grandi à Accra. Il vit et travaille entre Accra et Londres. La pratique de Baff Akoto utilise des images fixes et animées, des performances, des sculptures et des installations pour embrasser la fluidité de la grammaire visuelle contemporaine tout en explorant la pluralité, la perception (de soi) et les implications sociétales du capacitisme, des rituels et de la danse.

Récompensé par le Grand Prix de la 13e Rencontre de Bamako, Mali (2022) et le Grand Prix de l'Aesthetica Art Prize, Royaume-Uni (2022). Les œuvres de Baff Akoto ont été exposées dans des institutions comme la Triennial Whitechapel Gallery, Royaume-Uni (2022), la Whitechapel Gallery, Royaume-Uni (2022) et UP:RISE Digital Public Art, Royaume-Uni (2021).

Projet de résidence

Marqués par les vagues de migration post-coloniale, les habitantes et habitants des 10e et 18e arrondissements offrent une représentation symbolique de la riche mosaïque de la France contemporaine. Sa résidence sera l'occasion de développer des formes sculpturales tactiles pour explorer l'identité, l'héritage et l'appartenance au sein de communautés complexes, vivantes et respirantes.

Kent Chan

Singapour

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Kent Chan, Singapour

The Fires From the Museums

Biographie

Né à Singapour, Kent Chan vit et travaille entre Amsterdam et Singapour. Artiste, commissaire d'exposition et réalisateur, il articule son travail autour des rencontres entre l'art, la fiction et le cinéma qui forment un triumvirat de pratiques poreuses en termes de forme, de contenu et de contexte. Il s'intéresse particulièrement à l'imaginaire tropical, aux relations passées et futures entre la chaleur et l'art, et aux contestations de l'héritage de la modernité en tant qu'épistémologie par excellence. À travers ses œuvres prenant la forme d'images en mouvement, de textes, de performances et d'expositions, il met à jour les préjugés de la muséologie en examinant le système de contrôle du climat en tant que métaphore et s'efforce de situer les tropiques dans le temps futur. Il a exposé récemment à  Gasworks (Royaume-Uni, 2023), Liverpool Biennial (Royaume-Uni,2023), Videobrasil (Brésil, 2023), Seoul Mediacity Biennale (Corée du Sud, 2023) et Kunstinstituut Melly (Pays-Bas, 2021).

Projet de résidence

Poursuivant ses recherches sur la relation entre la chaleur et l'art, Kent Chan examinera comment ces relations s'étendent à la politique. Il examinera comment l'afflux d'œuvres d'art tropicales dans les musées français, qui cherchent à se décoloniser, peut être lu en parallèle du réchauffement climatique. Son projet de résidence s'attachera à développer une œuvre en images en mouvement combinée à une conférence-performance et une série d'impression. En concentrant ses recherches sur les incendies qui ont eu lieu dans les musées français, Chan se demande si ces nouveaux paradigmes en muséologie pourraient conduire à des résultats révolutionnaires et à la destruction des musées, ou si la décolonisation pourrait signifier une adaptation à d'autres perspectives et climats.

Nolan Oswald Dennis

Afrique du sud

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Nolan Oswald Dennis, Afrique du sud

Pluri-polar studies

Biographie

Nolan Oswald Dennis est né.e en 1988 à Lusaka, en Zambie. Iel vit et travaille à Johannesburg. Sa pratique explore "une conscience noire de l'espace" - les conditions matérielles et métaphysiques de la décolonisation - en remettant en question les histoires de l'espace et du temps par le biais d'interventions spécifiques au système. Iel travaille à l'intérieur et à l'encontre d'une grammaire de la construction du monde : iel utilise des dispositifs indexés, analytiques et éducatifs (dessins, diagrammes, cartes, modèles, etc.) comme des outils ambigus pour répéter des significations possibles plutôt que comme des formes d'instruction. Son travail a fait l'objet d'expositions collectives à la Biennale du jeune Congo (République Démocratique du Congo, 2019), au Palais de Tokyo, France (2021), à la triennale FRONT (États-Unis, 2022), au Van Abbemuseum (Pays-Bas, 2023), à la Biennale de Shanghai (Chine, 2023), à la Biennale de Liverpool, (Royaume-Uni, 2023) et à la Biennale de Lagos (Nigéria, 2024).

Projet de résidence

Pluri-polar studies sont un domaine spéculatif déduit de l'intersection de la géophysique, des contre-histoires polaires et de la polycrise écologique qui nous enveloppe. Nolan Oswald Dennis pose la question suivante : que se passe-t-il si nous prenons les histoires noires, indigènes, féministes et queer des régions polaires comme premiers points de référence d'une science de la terre entière ?  

Son projet de résidence présente les particularités scientifiques des pôles Sud et Nord comme des approximations géographiques, magnétiques et célestes qui se déplacent à la surface du globe et sont susceptibles de s'inverser, plutôt que comme les emplacements fixes que nous imaginons. Puisque le savoir conventionnel reconnaît à tort les régions polaires comme les extrémités du monde, l'alter-savoir nous rappelle qu'il y a plusieurs extrémités du monde, que chaque extrémité est un commencement et qu'à chaque commencement il y a un pôle et que chaque pôle, dans une indépendance relative, se déplace. Il explorera le concept de polarité (dérivé de la notion de Mondialité de Glissant) guidera leurs recherches sur une histoire non hégémonique des sciences planétaires.  

Basmah Felemban

Arabie Saoudite

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Basmah Felemban, Arabie Saoudite

It Makes Sense Under The Sun

Biographie

Basmah Felemban est née en 1993 à Djeddah. Elle vit et travaille entre Jeddah et Londres. Sa pratique en tant que commissaire d'exposition et artiste s'entrecroise sur les thèmes de la réimagination de l'histoire perdue à travers la littérature de science-fiction. Elle travaille sur différents supports, notamment la peinture, les jeux vidéo et les sculptures. Le travail de Basmah a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment à la Diriyah Biennale Foundation (Arabie Saoudite, 2023), Fondation Julia Stoschek (Allemagne, 2022), Institute for Contemporary Art at VCU (Etats-Unis, 2023), Saudi Art Council (Arabie Saoudite, 2020) et le Centre Maraya (Emirats arabes unis, 2013).

Projet de résidence

Au cours de sa résidence, Basmah Felemban développera une installation documentaire qui placera sa pratique curatoriale du graffiti et de l'art de la rue dans le cadre de son travail d'artiste multimédia. Under The Sun s’articule autour de l'un des objets les plus anciens, la roche, le plus vieux témoin et calculateur, la conjoncture physique où le désert rencontre le soleil, un lieu de transformation, et d'amnésie. L'artiste collectera et accumulera les histoires de break-danseurs, de rappeurs et de graffeurs qui peuvent s'apparenter à des mythes et les placera sur un terrain de jeu déformé qu’elle construit au sein de sa pratique. Son projet telle une carte mentale élaborée abordera des thèmes tels que l'écriture graffiti en tant que pratique ancienne, l'impact de l'environnement urbain sur les graffitis et les espaces abandonnés en transition.

Eve Fowler

États-Unis

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Eve Fowler, États-Unis

Filles Manquées

Biographie

Eve Fowler est née en 1964 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Elle vit et travaille à Los Angeles, en Californie. Eve Fowler est une artiste interdisciplinaire. À travers sa pratique artistique elle étudie les problèmes, les possibilités et l'éthique de ce que signifie témoigner du travail, du corps et de la vie d'autrui. Qu'elle travaille à travers l'objectif d'un appareil photo, la peinture, l'installation, le son ou l'espace public, sa pratique se déplace dans et avec les marges : vers ce qui n’a pas été représenté, ignoré, effacé des archives. Son travail a été présenté au Museum of Modern Art de New York (États-Unis, 2015) à Participant Inc, (Etats-Unis, 2016) et à la Gordon Robichaux Gallery (États-Unis, 2023). Ses œuvres font partie des collections permanentes du Hammer Museum, du Museum of Modern Art de New York, du Los Angeles County Museum of Art et du San Francisco Museum of Modern Art.

Projet de résidence

Filles Manquées est un projet de long-métrage qui mobilise le témoignage empathique afin de raconter les nombreux récits de l'artiste française transgenre Florence Derive, âgée de soixante-dix-sept ans. Dans son film, les scènes où Florence est assise en face d’Eve et qu’elles se regardent mutuellement à travers l’objectif en étant témoins l’une de l’autre se mêlent à des moments d’écoute où Florence raconte ses souvenirs les plus anciens et les plus formateurs à d'autres où elles retracent ensemble les espaces allant de Nantes à Paris et qui constituent la vie créative et émotionnelle de Florence.

Steffani Jemison

États-Unis

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Steffani Jemison, États-Unis

Cyc

Biographie

Née en 1981, Steffani Jemison vit et travaille à Brooklyn, New York. Son travail porte sur le poids des forces physiques et sociales et sur les fantasmes d'évasion. À travers la vidéo, l'écriture, la performance et l'installation, son travail pose des questions telles que : "Comment apprenons-nous à la volée ? Comment volons-nous ? Si nous sommes tout ce que nous avons, comment nous servir de nous-mêmes pour trouver les formes de l'avenir ?” Le travail de Jemison a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment au Centre d'art contemporain de Genève (Suisse, 2024), au Whitney Museum (Etats-Unis, 2019), au Stedelijk Museum (Pays-Bas, 2019), et au Jeu de Paume (France, 2017).

Projet de résidence

Prenant comme point de départ le mythe grec d'Icare, Steffani Jemison approfondira ses recherches sur la fugitivité, le flottement et l'envol en tant que matériel visuel et pratique corporelle. À Paris, Steffani Jemison explorera la performance légendaire Icare du chorégraphe Serge Lifar et le motif d'Icare dans les œuvres de Matisse et de Picasso, notamment la peinture murale parisienne de Picasso La chute d'Icare, située au siège de l'UNESCO. Steffani Jemison s'intéresse également à la forme du vol en relation avec les thèmes de la fuite et de l'évasion : elle étudiera les terrains de jeu traditionnels et non conventionnels en tant qu'espaces d'entraînement physique pour l'évasion. Ses recherches aboutiront à Cyc, un ensemble d'œuvres dont le titre s'inspire du cyclorama, un type de rideau de théâtre utilisé pour créer l'illusion de l'infini.

Myriam Omar Awadi

France

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Myriam Omar Awadi, France

Flowers’ voices. The garden that still grows on our images’ skin.

Biographie

Myriam Omar Awadi est une artiste franco-comorienne née en 1983 à Paris. Elle vit et travaille à La Réunion. Elle invite des voix pas toujours audibles, à la recherche des feux que leurs derniers souffles ravivent : des millions et myriades d'âmes d’espèces faites de bois, d'argile, de verre, de broderie, de paillettes chatoyantes et d'eau de mer, s'égouttent sur les micros et se réveillent de leurs extinctions préméditées par la sueur de nos écoutes déviantes. Elles racontent des histoires pour les jardins, elles bercent le suprématisme morbide, elles chantent la politique diluée dans les humeurs liquides de l'amour. Le travail de Myriam Omar Awadi a été présenté dans de nombreuses institutions dont la Bamako Encounters African Biennale of Photography (Mali, 2019), Palais de Tokyo (France, 2021), MADOI with Le Louvre (France, 2021), le Zeitz Mocaa (Afrique du Sud, 2022) et à la Biennale de Kochi-Muziris (Inde, 2023).

Projet de résidence

À la fin du XIXe siècle, Razaka et Ramilijaona, photographes de studio à Madagascar, ont coloré certaines de leurs photographies à l'aide de pigments de fleurs provenant de leur jardin. Myriam Omar Awadi s’intéresse aux mémoires de jardin, aux ADN de plantes, aux savoirs, aux sciences et aux pratiques soigneusement gardés et déposés presque secrètement à la surface de chacun de leurs tirages photographiques. Durant sa résidence elle abordera les premières questions qui germent là, à la surface de ces images, lieu de révélations, lieu de captation consentie d'essences biologiques et spirituelles, au nom de notre histoire. Que disent les fleurs de Razaka et de Ramilijaona ? Quelles langues parlent-elles ? Quelles sont leurs histoires ? D'où viennent-elles ? Serait-il possible de reconstituer les fragments de jardins qui sommeillent dans chaque image ? Faire de ce jardin potentiel le lieu d'invocation des voix des fleurs, des transes de leur parlement phylo-génomique et des ancêtres qui les portent ?

Naufus Ramírez-Figueroa

Guatemala

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© Levis Ostenrik

Naufus Ramírez-Figueroa, Guatemala

Re-Drawing the Tarot: The Tarot of Marseille through the Lens of Guatemalan - Mayan-Mestizo Spiritual Practices

Biographie

Naufus Ramírez-Figueroa est né en 1978 au Guatemala. Il vit et travaille à Guatemala. Sa pratique englobe la performance, le son, le dessin et la sculpture, et explore les thèmes de la perte, du déplacement et de la résistance culturelle, en faisant souvent référence à la guerre civile guatémaltèque. Le travail de Ramírez-Figueroa a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment à la Tate Modern (Royaume-Uni, 2014), au Museum of Modern Art (États-Unis, 2023), à la Biennale de Venise (Italie, 2017), au New Museum (États-Unis, 2018) et au Thyssen-Bornemisza, (Espagne, 2020).

Projet de résidence

Durant sa résidence, Naufus Ramírez-Figueroa créera de nouvelles œuvres en textile, en papier et une performance. Ses recherches s'appuieront sur la collection de cartes à jouer de la Bibliothèque nationale de France. En outre, il s'inspirera de la tradition familiale de cartomancie, pour se laisser guider dans son studio, faisant ainsi écho à l'utilisation du I ching par John Cage. Ce projet combinera son intérêt pour les plantes - à la fois en tant qu'imagerie dans les cartes à jouer, comme dans le Tarot de Marseille, et en tant qu'éléments de l'histoire orale, de la guérison et de la religion folklorique au Guatemala. Il utilisera les ressources de l'herbier de Paris du Muséum national d'histoire naturelle et collaborera avec des botanistes et des horticulteurs pour intégrer des éléments botaniques dans son travail. Il considère les cartes à jouer comme une forme polyvalente de communication, offrant un espace pour l'évolution du symbolisme, de l'imagerie et de la divination. Ce projet explorera et développera autour de ces possibilités, créant une fusion unique de traditions et d'interprétations.

Wantanee Siripattananuntakul

Thaïlande

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Wantanee Siripattananuntakul, Thaïlande

Silent Witnesses: An Intertwined Narrative of Resilience

Biographie

Wantanee Siripattananuntakul est née à Bangkok, en Thaïlande, en 1974. Elle vit et travaille actuellement à Bangkok. La pratique multidisciplinaire de Wantanee explore des questions sociales, politiques, économiques et socio-écologiques complexes. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment au Pavillon thaïlandais à la 53e Biennale de Venise (Italie, 2009) à la Biennale de Chiang Rai (Thaïlande, 2023), à Frieze London (Royaume-Uni, 2023) à The 7th Anyang Public Art Project, Anyang City, (Corée du Sud, 2023) et au Queen Sirikit National Convention Center de la Biennale d'art de Bangkok (Thaïlande, 2022).

Projet de résidence

Silent Witnesses est une exploration multimédia des récits entrelacés des animaux en temps de guerre et des histoires partagées de souffrance et de survie à travers les cultures. Le projet explore l'interconnexion profonde de la vie sur Terre à travers des pratiques créatives, incluant des installations, des récits visuels et un essai vidéo. Le fait de s'inspirer d'œuvres d'art historiques pour aborder des questions contemporaines favorise la compassion, l'empathie et la prise de conscience. Castor et Pollux, deux éléphants du zoo du Jardin des Plantes à Paris, sont au cœur du récit. Leur histoire symbolise le lien durable entre les nations et les cultures, même dans l'adversité. Le projet vise à impliquer les publics locaux et internationaux, en invitant à la réflexion sur les thèmes universels de la résilience et de l'interconnexion.

Suzanne Treister

Royaume-Uni

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Suzanne Treister, Royaume-Uni

HEXEN 5.0

Biographie

Suzanne Treister est née en 1958 Elle vit et travaille entre Londres et les Pyrénées. Pionnière dans le domaine des nouveaux médias depuis 1989, Suzanne Treister travaille sur la frontière perméable qui sépare les limites de la recherche scientifique des révélations mystiques. Ses projets, qui s'étendent souvent sur plusieurs années, interrogent la relation entre les technologies émergentes, la société et les systèmes de croyance alternatifs pour suggérer des forces invisibles qui façonnent notre réalité actuelle et ont des implications pour l'avenir que nous commençons à peine à comprendre. Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses institutions, notamment à la Tate Modern (Royaume-Uni, 2024), à la 14e Biennale de Shanghai (Chine, 2023), au High Line (New York, États-Unis, 2022), à la Serpentine Galleries (Royaume-Uni, 2019), au Centre Pompidou (France, 2015) et aux vaisseaux de Bordeaux (2013-2022).

Projet de résidence

Pendant sa résidence, Suzanne Treister travaillera sur les étapes finales de son projet actuel, HEXEN 5.0, en continuité de HEXEN 2.0 (2009-2011). HEXEN 5.0 comprendra 78 nouveaux travaux de Tarot et 6 grands diagrammes, explorant de manière critique et historique les nouveaux développements mondiaux dans les technologies terrestres et interplanétaires, la science et les communications, les forces corporatives et gouvernementales, l'écosystème et la crise climatique, les champs de connaissance récents et traditionnels, les nouvelles branches de la théorie bio/socio/politique, les mouvements contre-culturels et futuristes contemporains, les nouvelles directions de la science-fiction, et les solutions proposées pour une survie éthique de l'espèce humaine. Son œuvre sera exposée et publiée sous la forme d'un jeu de tarot imprimé, destiné à être utilisé comme outil d'apprentissage pour les groupes afin de discuter et d'envisager des avenirs alternatifs positifs.

Peng Zuqiang

Chine

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© Sander van Wettum

Peng Zuqiang, Chine

Understories

Biographie

Peng Zuqiang est né en 1992 à Changsha, en Chine. Il vit et travaille à Amsterdam. Son travail comprend des films, des vidéos et des installations, et s'intéresse aux résonances affectives des histoires, des corps et du langage. Le travail de Peng a été présenté dans de nombreuses institutions, dont la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo (Italie, 2023), Videobrasil (Brésil, 2023), Kevin Space  (Autriche, 2023), Cell Project Space (Royaume-Uni, 2022), et e-flux screening room (États-Unis, 2022).

Projet de résidence

Le projet Understories est une installation vidéo en cours qui a commencé par des recherches sur le film 8,75 mm - un format de celluloïd unique en Chine et qui n'a jamais circulé ailleurs. Ce format, pour lequel aucune caméra n'a jamais été fabriquée, était principalement utilisé pour les unités de projection mobiles destinées à présenter des films dans les campagnes, les montagnes, les îles et les régions peuplées de minorités ethniques en Chine, dans les années 70 et 80. Peng Zuqiang souhaite réimaginer ce support de propagande en tant que support de mémoire, de résilience et d'autres mythifications. Pendant la résidence, l’artiste poursuivra l'écriture de plusieurs scripts vocaux qui se transformeront en une partie de l'environnement sonore de l'œuvre finale. Il expérimentera également les techniques de la chambre noire pour manipuler des prises de vue et des films d'archives en celluloïd.

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